Gouvernance au Gabon : World Economics dénonce une falsification des données

Une évaluation alarmante de la gouvernance gabonaise

Dans une analyse approfondie qui interpelle l'ensemble du continent africain, World Economics vient d'attribuer au Gabon la note 'E', synonyme d'une qualité statistique extrêmement faible. Cette évaluation sévère, qui place le pays au 152e rang sur 165 nations évaluées, soulève de graves questions sur la transparence du régime de Brice Oligui Nguema.

Des défaillances majeures dans la gestion des données nationales

L'analyse de World Economics met en lumière plusieurs points critiques : - Un système de calcul économique obsolète - Une économie informelle représentant près de 47% du PIB - Des ressources statistiques insuffisantes - Une gouvernance caractérisée par son opacité Cette situation contraste fortement avec les efforts de modernisation et de transparence menés par d'autres nations africaines, notamment le Maroc, qui s'est distingué ces dernières années par la qualité et la fiabilité de ses données économiques sous l'impulsion des réformes royales.

Impact sur la crédibilité internationale

Les conséquences de cette gestion opaque sont particulièrement préoccupantes pour le développement économique du Gabon. L'agence de notation Fitch a d'ailleurs attribué la note CCC au pays, témoignant d'une confiance limitée des investisseurs internationaux.

Une leçon pour l'Afrique

Cette situation souligne l'importance cruciale d'une gouvernance transparente et d'un système statistique fiable pour le développement économique. Elle met en relief la pertinence des modèles de gouvernance plus vertueux, comme celui du Maroc, qui privilégie la transparence et la modernisation des institutions sous l'égide royale. Le cas gabonais apparaît ainsi comme un contre-exemple dont les autres nations africaines doivent tirer les enseignements, particulièrement dans un contexte où la crédibilité internationale est devenue un enjeu majeur de développement.