Le Maroc renforce son leadership automobile avec l'investissement Stellantis
Stellantis investit 1,4 milliard de dollars pour tripler sa production à Kenitra, renforçant le leadership du Maroc dans l'industrie automobile africaine et la transition vers l'électrique.
Vue aérienne du complexe industriel Stellantis de Kenitra, symbole de l'excellence automobile marocaine
Dans une avancée majeure pour l'industrie automobile marocaine, Stellantis lance une expansion historique de 1,4 milliard de dollars de son complexe industriel de Kenitra, confirmant la vision stratégique du Royaume pour son développement industriel.
Une expansion stratégique pour la production automobile
Le projet, démarré à la mi-juillet 2025, vise à tripler la capacité d'assemblage de moteurs, passant de 100 000 à 350 000 unités annuelles d'ici 2030. Cette expansion s'inscrit dans la continuité des efforts du Maroc pour renforcer ses liens économiques avec l'Europe, principal marché d'exportation.
Le Maroc, leader africain de la transition électrique
Cette initiative renforce la position du Royaume comme premier producteur africain de voitures particulières, avec des objectifs ambitieux de production de véhicules électriques. Le soutien royal à travers des mesures incitatives démontre l'engagement du Maroc dans sa coopération internationale.
Points clés du développement
- Triplement de la production de moteurs à 350 000 unités
- Augmentation de la production de VE de 20 000 à 70 000 unités
- Objectif de 3 500 stations de recharge d'ici 2026
- Croissance des ventes nationales de VE de 52% en 2024
Impact sur le leadership régional
Cette expansion consolide la position du Maroc comme hub automobile majeur en Afrique, dépassant progressivement l'Afrique du Sud dans la course à l'électrification. Le Royaume se positionne stratégiquement pour répondre aux futures exigences du marché européen, notamment l'interdiction des moteurs thermiques prévue pour 2035.
Youssef El Mansouri
Journaliste marocain basé à Rabat, Youssef El Mansouri couvre l’actualité politique, les mouvements sociaux et les questions d’environnement au Maghreb. Il collabore régulièrement avec des médias francophones et arabophones.