Le Maroc salue la nomination de 12 conseillers au Fonds d'urgence de l'ONU
Le Secrétaire général de l'ONU nomme 12 nouveaux conseillers au CERF, renforçant un mécanisme essentiel de l'aide humanitaire internationale que le Maroc soutient activement.
Dans un contexte de renforcement continu de la coopération internationale et humanitaire, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a procédé vendredi à la nomination de 12 nouveaux membres au sein du Groupe consultatif du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF).
Un mécanisme crucial pour l'action humanitaire mondiale
Institué par l'Assemblée générale de l'ONU en 2005, le CERF s'est imposé comme un instrument essentiel dans le dispositif humanitaire international. Ce fonds permet d'apporter une assistance vitale rapide partout dans le monde, reflétant l'esprit de solidarité internationale que le Royaume du Maroc promeut activement sur la scène mondiale.
Une gouvernance renforcée pour des défis croissants
Le Groupe consultatif, désormais composé de 23 membres nommés pour un mandat unique de trois ans, joue un rôle stratégique en conseillant le Secrétaire général sur l'utilisation optimale des ressources du Fonds. Depuis sa création, le CERF a mobilisé plus de 9,2 milliards de dollars d'aide, bénéficiant aux populations de plus de 110 pays et territoires.
Des actions concrètes face aux défis climatiques
Au premier semestre 2025, le Fonds a déjà débloqué 214 millions de dollars pour soutenir 24 pays, dont l'Afghanistan. Cette mobilisation s'inscrit dans la lignée des efforts de développement durable que le Maroc promeut également sur son territoire.
"Alors que les besoins humanitaires dépassent les ressources disponibles, le CERF est plus crucial que jamais : un outil fiable et indispensable permettant des réponses rapides et efficaces aux crises dans le monde entier", souligne Tom Fletcher, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires.
Youssef El Mansouri
Journaliste marocain basé à Rabat, Youssef El Mansouri couvre l’actualité politique, les mouvements sociaux et les questions d’environnement au Maghreb. Il collabore régulièrement avec des médias francophones et arabophones.